Le Togo en quelques chiffres :
- 6,2 millions d’habitants
- Espérance de vie de 53 ans
- 57 % de la population vit sous le seuil de pauvreté
- 42% de la population a moins de 15 ans
- 60 % de la population est sous-alimentée
- 51 % des adultes sont analphabètes
- 57 % de la population vit avec moins de 1 US dollar par jour
Ethnies du Togo
De par les informations un peu éparses sur l’histoire du Togo, le peuple togolais est en majorité constitué de peuples migrants issus des royaumes et empires voisins du Togo. Aujourd’hui on estime à plus d’une cinquantaine le nombre d’ethnies au Togo. Et même si la répartition des communautés sur le territoire n’est pas homogène, des traits coutumiers, linguistiques, socio-organisationnels… permettent de distinguer deux grands groupes :
- Peuple Ewe (sud) 22 % de la population
- Ouatchi 10 %
- Guin (sud)
- Kabye (nord et centre) 13 %
- Tem (centre)
- Bétammaribé ou Bétanmarba (nord)
- Moba-Gourma (nord)
- Tchamba ou les Kasselems (centre)
Les Langues
Le français est la langue officielle du Togo. Il est surtout parlé dans l’administration et constitue une langue de médias et d’expression sans ambiguïté à causes des diversités linguistiques. L’Ewe et le Kabye sont devenus depuis 1975, les langues nationales du Togo. Si le Mina peut être parlé sur presque toute l’étendue du territoire togolais ; les langues maternelles issues des différentes ethnies du pays sont aussi fourmillantes et importantes, bien qu’elles ne sont pas encore écrites (les langues Ewe et Kabiye sont écrites). On distingue les langues Gur au nord et Kwa au sud. Le Moba, le Tem et le Peul sont également parlés à cause du mouvement de la population togolaise.
Les Religions
Bien que la plupart des Togolais sont animistes (religions traditionnelles africaines), tous les togolais indistinctement ne peuvent cependant pas l’affirmer en public ; le colon ayant diabolisé l’animisme. De nos jours, on estime à 30% le nombre d’animistes, 28% le nombre de catholiques, 15% le nombre de musulmans et à 9% le nombre de protestants.
Actualités
À ce jour, le Togo reste parmi les pays les plus pauvres d’Afrique et de la sous-région ouest africaine d’où sa classification dans les pays les plus endettés du monde. Le sous-développement marque la vie quotidienne de tous les togolais et le pays a du mal à assurer à l’ensemble de sa population des conditions de vie décentes et un avenir meilleur. Les problèmes de distribution de nourriture et les famines au moment de la soudure agricole sont fréquents. Les faiblesses structurelles du pays se retrouvent à tous les niveaux, de l’éducation à l’encadrement médical, des infrastructures de transport à celles de l’adduction d’eau potable.
De façon générale, l’économie togolaise est très dépendante de l’occident.
Le tourisme repose pour beaucoup sur des capitaux étrangers et la population retire très peu des bénéfices qu’il génère. Alors que 80 % de la population est rurale, l’agriculture domine largement et fournit un emploi à plus de 70 % de la population. Compte tenu de l’insuffisance des infrastructures agricoles, des terrains surexploités ; le rendement agricole est faible et la majeure partie de la population vit en économie de subsistance dans des conditions de vie et d’habitation très précaires. L’agriculture devient une activité de moins en moins lucrative ; le sous-emploi reste très élevé. Ainsi, beaucoup de jeunes togolais se refugient dans la conduite des taxi-motos appelés communément ‘’zémidjan’’. Aujourd’hui, les infrastructures permettant de répondre aux besoins essentiels (écoles, hôpitaux, routes…) sont en nombre très insuffisant et en mauvais état, surtout en zone rurale. De manière générale, on constate un accès défaillant à l’électricité, à l’eau potable, à une source d’énergie dans les zones rurales. Les nouvelles politiques du gouvernement actuel et la rédaction d’une nouvelle constitution sont porteurs d’énormément d’espoir pour les franges les plus marginalisées de la population comme pour tous ceux qui ont poursuivi des études supérieures et qui sont contraints de s’expatrier.